Bergers Américains Miniatures
Au hasard d'Éole
Élevage familial situé en Auvergne-Rhône-Alpes dans la Drôme
Le Berger Américain Miniature est un chien relativement robuste. Cependant comme tous les chiens ils devront être nourris avec une nourriture de qualité, traités contre les parasites externes et internes, brossés de manière hebdomadaire voire plus si nécessaire.
De
plus, comme beaucoup de races canines, il est touché par un certain nombre de
maladies. Il est donc indispensable de faire tester les sujets destinés à la
reproduction afin de réaliser des mariages compatibles.
Le pelage du berger américain miniature nécessite un brossage hebdomadaire cependant en période de mue un brossage tous les deux jours aidera le sous-poil à s’évacuer. Après chaque balade cela pourra aussi s’avéré nécessaire.
Comment fonctionne un vaccin ? Un vaccin contient une petite quantité de virus, de bactéries ou d’autres organismes causant des maladies. Ceux-ci ont été soit atténués, soit “tués”. Lorsque ces organismes sont administrés à votre chien, ils stimulent son système immunitaire á produire des cellules et des protéines qui combattent la maladie, ce sont les anticorps. La vaccination doit être préventive ! Il est trop tard, voire dangereux, de vacciner un animal malade.
Les maladies les plus fréquentes chez le chien sont la parvovirose, l’hépatite infectieuse ou maladie de rubarth, la maladie de carré, la leptospirose pour ses maladies le chien devra être vacciné annuellement. Il est aussi fortement recommandé de le faire vacciner contre la toux du chenil notamment s’il fréquente un club canin ou des lieux les chiens y sont nombreux. Quant à la rage la vaccination est obligatoire si le chien quitte le territoire national (attention prévoir de faire le vaccin 21 jours avant votre départ)
Source : Union Professionnelle Vétérinaire (belgique)
Parasites internes :
L’ESCCAP (European Scientific Council Companion Animal Parasites) recommande de traiter les carnivores domestiques 4x/an, surtout pour les animaux qui sont en contact avec des enfants de bas âges (qui pourraient facilement s’infecter en mettant leurs mains en bouche après contact avec l’animal), si l’animal sort beaucoup ou chasse des proies. Pour certains animaux, vermifuger deux fois par an est suffisant. Pour connaître la fréquence idéale de vermifugation, demandez à votre vétérinaire, il connaît votre animal et pourra vous conseiller la fréquence la plus adaptée pour votre animal et sa famille.
Attention le berger américain miniature comme de nombreuses races bergères peut-être sensible à certains médicaments et en particulier les antiparasitaires de la famille des avermectides / les antidiarrhéiques à base de lopéramide / certains anesthésiants. Cela sera à rappeler lors de chacune des vos consultations chez le vétérinaire.
Parasites externes :
Les puces sont le parasite externe des chiens le plus fréquent, elles peuvent être à l’origine de démangeaison ou de dermatite parallergie aux piqûres. Le meilleur traitement est une prévention tout au long de l’année, dans le but d’éviter une infestation du milieu.
Les tiques peuvent transmettre des maladies potentiellement graves voire fatales (la piroplasmose ou babésiose, l’ehrlichiose, la maladie de lyme ou borréliose) au vu des températures clémentes de nos régions les chiens peuvent en attraper presque toute l’année. La prévention est donc primordiale. Il faudra prévoir dans la trousse à pharmacie de vote compagnon un tire tique et penser à contrôler après chaque balade ou de façon régulière si vous habitez notamment à la campagne que votre chien n’ai pas attrapé de tique car malgré les traitements mis en place pour lutter contre cet acarien il arrive malheureusement que des tiques se fixent sur la peau du chien.
Les phlébotomes sont de petits insectes, de la taille des moucherons, qui transmettent une maladie grave : la leishmaniose. C’est une maladie parasitaire répandue les chiens qui voyagent ou habitent dans le sud de la France, et plus largement dans tout le long du pourtour méditerranéen, peuvent attraper cette maladie.
Il existe différents moyens de traitement, le mieux est dans discuter avec son vétérinaire afin de trouver le traitement le mieux adapté.
C’est une anomalie du développement de la hanche qui mène éventuellement à la dégénérescence de celle-ci. La hanche normale se présente comme une boule et une cavité ressemblant à une attache de caravane. Lorsqu’il a diagnostic (uniquement par radio sous anesthésie courte), de dysplasie de la hanche, l’articulation est souvent peu profonde et la tête fémorale est petite et déformée. La dysplasie de la hanche est une affection multifactorielle: héréditaires mais aussi environnementaux. Grace aux tests effectués sur les reproducteurs les éleveurs sérieux tentent de limiter au maximum de risque héréditaire bien que le moyen de transmission soit très complexe. Les facteurs environnementaux sont, par exemple, une activité physique non adaptée, une mauvaise alimentation, une croissance trop rapide …
Les résultats varient de A/A (aucun signe de dysplasie) à E/E (dysplasie sévère), un reproducteur C/C (dysplasie légère) ne doit reproduire qu’avec un reproducteur A/A, les chiens D/D (dysplasie moyenne) et E/E ne doivent pas reproduire.
Le dépistage permet un meilleur suivi vétérinaire du chien et, si nécessaire et disponible, la mise en place d’un traitement précoce. Le dépistage permet également d’éviter les accouplements à risque et la naissance de chiots atteints ou prédisposés. De plus, les tests génétiques permettent le dépistage des individus porteurs sains, dans le cas des maladies récessives. Ils permettent ainsi d’éviter les accouplements à risque et la naissance de chiots qui développeront les symptômes de la maladie causée par la mutation dépistée.
Afin de diagnostiquer ou dépister une maladie héréditaire ou un caractère d’intérêt (couleur de pelage par exemple), différents types de prélèvements sont exploitables mais le frottis buccal constitue un prélèvement de choix. Il est simple à effectuer, rapide, indolore et permet d’obtenir de l’ADN de qualité, en quantité suffisante pour la réalisation d’un ou plusieurs tests génétiques. De plus, il se conserve à température ambiante et peut être facilement expédié par courrier standard. Le prélèvement sanguin (sang total sur EDTA), qui permet d’obtenir de plus grandes quantités d’ADN, est généralement préféré pour les protocoles de recherche ou lorsque le test est complexe à mettre en œuvre et nécessite une grande quantité d’ADN (cas rares). Il est également possible d’exploiter l’ADN issu de semence, de poils (avec racines), de biopsies ou de prélèvements anatomopathologiques conservés dans du fixateur ou inclus en paraffine.
Pour la réalisation d’un test de maladie en France, le vétérinaire authentifie le prélèvement avant l’envoi au laboratoire : il vérifie l’identité du chien (puce ou tatouage) et réalise le frottis buccal (ou la prise de sang). Ainsi, le certificat génétique, établi par le laboratoire ayant effectué le test, peut servir de garantie lors de la vente d’un chiot ou lors d’échange de reproducteurs entre éleveurs.
Le document certifie le statut génétique du chien, pour la mutation causale dépistée. En France, le résultat du test peut également être indiqué sur le document généalogique du chien. Le résultat du test est […] valable à vie.
Un nombre croissant de tests ADN est commercialisé chaque année chez le chien, témoin de l’extraordinaire dynamisme de la recherche en génétique canine. Il existe ainsi des races pour lesquelles pas moins de neuf tests ADN sont disponibles (Labrador Retriever). Le dépistage des reproducteurs devient coûteux pour les éleveurs et la gestion des accouplements peut se révéler un véritable casse-tête pour les éleveurs et les clubs de race. Il convient de garder en mémoire que la lutte contre les maladies héréditaires, qui vise à éviter la naissance de chiens atteints ou prédisposés et à éliminer les mutations causales, ne doit pas se faire au détriment des qualités de chaque race. L’élimination des maladies génétiques doit se faire progressivement, dans le cadre d’une politique globale de gestion de la race. Le travail de sélection positive des éleveurs est primordial. Ainsi, dans tous les cas, un plan de lutte contre une maladie héréditaire doit également viser à préserver les qualités de la race concernée et sa diversité génétique.
Extrait de : Abitbol M., Utilisation des tests génétiques chez le chien, Guintard C. et Leroy G. [Dir] Standards, Santé et Génétique chez le Chien, FCI-SCC-SKK éd., 2017
Dossier complet sur l’utilisation des tests de diagnostics et dépistage (scc)
MDR1 Sensibilité Médicamenteuse due au fonctionnement anormal d’une protéine de transport localisée dans la barrière hémato-encéphalique entraînant une neurotoxicité due à la prise de certains médicaments. Cela provoque les symptômes suivants : pupilles dilatées, vomissement, tremblements, difficultés locomotrices, cécité, convulsions, coma jusqu’à éventuellement la mort de l’animal.
Nous vous invitons très fortement à connaitre le statut génétique MDR1 de votre mini (faire un test génétique en cas de doute) et d’avertir votre vétérinaire.
Collie online est à l’initiative d’un dossier très complet sur le MDR1
AOC-CEA l’Anomalie de l’Oeil du Colley se caractérise par une affection bilatérale résultant du développement anormal de la choroïde (tissu vascularisé présent sous la rétine). Il existe une grande variabilité de signes cliniques entre les races touchées et les individus : la forme légère non invalidante et non évolutive (grades 1 et 2) ou la forme grave et évolutive avec décollement de la rétine et hémorragies intra-oculaires pouvant entraîner une cécité (grades 3 et 4).
PRA-prcd l’Atrophie Progressive de la Rétine est une dégénérescence progressive des bâtonnets et des cônes. Elle provoque une perte de vision progressive (nocturne via la dégénérescence des cônes puis diurne via la dégénérescence des cellules des bâtonnets) pouvant aller jusqu’à la cécité totale.
HSF4 Cataracte Héréditaire c’est l’épaississement et l’opacification du cristallin affectant les deux yeux (pas obligatoirement synchrone). Il existe 2 types de cataracte présents : – peu sévère, juvénile évoluant rarement vers une détérioration de la vision – sévère, pouvant affecter la vision
DM la Myélopathie Dégénérative est une dégénérescence au niveau de la moelle épinière entraînant une paralysie progressive. Elle se manifeste par une perte de coordination des membres postérieurs conduisant à la paraplégie, incontinence urinaire et fécale, et peut aller jusqu’à la tétraplégie.
CMR1 La Rétinopathie Multifocale est un décollement de la rétine en plusieurs endroits, responsable d’une dégénérescence de la rétine pouvant s’étendre par regroupement des lésions. Elle se caractérise dans les formes les moins graves, par une apparence anormale de la rétine. Dans les formes les plus graves, les lésions peuvent conduire à la cécité.
CDD la Dégénérescence Précoce des Cônes est une maladie provoquant une cécité diurne (en journée ) et une photophobie (sensibilité à la lumière vive).
HUU l’Hyperuricosurie est un trouble du métabolisme entraînant un excès d’acide urique dans le sang et l’urine et prédisposant à la formation de cristaux d’urate ou calculs urinaires. Elle se manifeste pas des difficulté à uriner, une présence de sang dans les urines, une incontinence urinaire, des douleurs abdominales. Certaines complications sont possibles : insuffisance rénale aiguë, infection du tractus urinaire, ou rupture de la vessie.
NCL6 la Céroïde-Lipofuscinose Neuronale est une maladie neurodégénérative entraînant une perte de motricité et de vision, ainsi que des troubles comportementaux. Elle se manifeste par une perte de motricité progressive accompagnée d’une perte de coordination des mouvements (ataxie), troubles comportementaux, absences, dégénérescence oculaire.
DCM la Cardiomyopathie dilatée est une dégénérescence du muscle cardiaque engendrant une dilatation des cavités cardiaques et un amincissement des parois du cœur. Elle se manifeste pas une baisse de la contractilité cardiaque, intolérance à l’exercice, perte de poids, difficultés respiratoires, ballonnement abdominal, faiblesse musculaire, perte de connaissance ou syncope. Dans la plupart des cas, la maladie conduit à la mort prématurée de l’animal.
Source antagène